L'Athéisme ne conduit pas nécessairement à la corruption des mœurs.
P.BAYLE
Pensées diverses
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La Cour Européenne des Droits de l'Homme dit: Le port en public du voile islamique et de la burqa est un trouble à l'Ordre Public
Il
est indispensable de connaître la doctrine jurisprudentielle de la Cour
Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) qui siège à Strasbourg au sujet
du port de la burqa, du niqab, du hidjab et d'autres formes ostensibles
du voile islamique dans des espaces publics, pour cela prenez
connaissance du document d'analyses à ce sujet archivé avec l'intitulé
« Ni voile ni burqa » sur le site : http://laicite.republique.free.fr dans la rubrique «laïcité ».
En
effet il est important de savoir que la Cour Européenne des Droits de
l'Homme (CEDH) considère dans ses multiples arrêts rendus suite aux
recours des militants islamiques contre les lois laïques des pays
européens que le port en public de la burqa, du niqab, du hidjab, du
voile islamique ostensible est assimilable à un trouble à l'Ordre
Public sur les considérations suivantes (textuellement citées dans les
attendus et arrêts de cette Cour):
La liberté de manifester sa religion peut être restreinte afin de préserver les valeurs démocratiques de la société.
La
limitation du port du voile islamique en public, donc son interdiction,
peut être un besoin social impérieux tendant à atteindre les buts
légitimes que sont la protection des droits et libertés d'autrui, la
sauvegarde du principe de laïcité, le maintien ou la protection de
l'Ordre Public.
Le
port du voile islamique, manifestation extérieure de croyances
religieuses doit être assimilé à une pression sur celles qui ne
pratiquent pas la religion musulmane ou qui adhèrent à une autre
religion , et est susceptible de mettre en cause aussi bien l'Ordre
Public que le respect des opinions d'autrui.
La
nécessité de l'ingérence des états dans l'exercice de manifester sa
religion en public est fondé notamment par les principes de laïcité et
d'égalité..., la laïcité est au confluent de la liberté et de l'égalité.
Il
faut reconnaître aux états une certaine marge d'appréciation pour juger
de l'existence d'une ingérence dans le port du voile islamique en
public, ingérence nécessaire pour préserver l'Ordre Public.
Un
parti politique (donc aussi une association ou un mouvement religieux
ou autre) prônant l'application de la Charia dans la société, même par
de simples déclarations de ses responsables, n'a pas sa place dans une
société démocratique et peut être donc interdit.
La loi interdisant le port du voile islamique doit
être énoncée clairement et avec précision.
La
laïcité en France est un principe constitutionnel fondateur de la
République auquel l'ensemble de la population adhère et dont la défense
paraît primordiale.
C'est on ne peut plus clair, n'en déplaisent au MRAP, à la LDH et à la HALDE
Ainsi
un Etat, fondé sur les valeurs constitutionnelles émancipatrices de la
laïcité a le droit et même le devoir d'interdire dans l'espace public
(et dans tout lieu où est reçu du public comme les parties communes
d'un gîte rural par exemple) le port de la burqa, du niqab, du hidjab,
et du voile islamique ostensible par une loi au nom de la préservation
de l'Ordre Public.
-quand
cette loi, expression de l'intérêt général, est suffisamment précise
pour que son application soit facilement prévisible et accessible, -quand
cette loi poursuit les buts légitimes que sont la protection des droits
et libertés d'autrui, la sécurité publique et l'Ordre Public en général
dans une société démocratique.
-l'Ordre
Public en France étant caractérisé par l'article 2 de sa constitution:
République indivisible, laïque, démocratique et sociale prônant une
égalité de tous les citoyens devant la loi sans aucune distinction de
race, d'origine ou de religion.
La
HALDE, en déclarant discriminatoire les mesures écartant les
accompagnatrices scolaires portant le voile islamique, prend donc
expressément parti en faveur de personnes agissant sciemment contre la
protection des droits et libertés d'autrui comme le définit la doctrine
jurisprudentielle de la CEDH , avalise de ce fait comme légitime ce
moyen de pression envers celles qui ne pratiquent pas ces préceptes
d'oppression de la religion musulmane et fait fi de cette manière du
caractère laïc de la République française; sa composition doit donc
être changée.
Le
MRAP , en soutenant toutes les revendications religieuses musulmanes ou
soit-disantes telles comme l'autorisation du port du voile islamique
dans n'importe quelle circonstance (espace public, école, ...) au nom
de la lutte contre les discriminations, n'hésitant pas à traîner en
justice, avec les petits soldats de l'Islam, tous les citoyens qui
essayent courageusement de s'opposer à ce véritable djihad islamique de
destruction de notre société laïque, doit avoir son label d' « utilité
publique » et ses subventions publiques supprimées.
Il
n'est plus possible de laisser n'importe qui, notamment les
organisations sectaires et les organisations islamiques et
islamo gauchistes entraver la lutte que mènent contre elles les
associations de défense de la famille et des individus comme le fait au
niveau national l'UNADFI de Catherine PICARD, et les organisations et
publications de défense de la laïcité (comme Riposte Laïque) en les
assignant en justice sous n'importe quel prétexte fallacieux (comme la
diffamation ou la discrimination); ces plaintes doivent être validées
auparavant par le préfet ou le procureur selon les cas pour être
instruites, afin qu'elles soient bloquées lorsqu'elles paraissent non
fondées et relevées de tentatives de déstabilisation de notre société
laïque.
Une
loi doit être édictée protégeant associations et citoyens de tout
recours en justice de la part des organisations sectaires, islamiques,
islamo gauchistes et intégristes chrétiennes ou israélites.
Une
loi doit donc être édictée interdisant le port dans l'espace public (et
tout lieu où est reçu du public) de la burqa, du niqab, du hidjab et de
toute forme de voile islamique ostensible au nom de l'Odre Public ;
c'est la Cour Européenne des Droits de l'Homme qui nous en donne le
Droit et le Devoir.
Ce
sont les obédiences maçonniques progressistes, Grand Orient de France
(GODF), Droit Humain (DH), Grande Loge Féminine de France (GLFF), qui
ont donné cette année le signal de la constitution d'un authentique
Front de Résistance Laïque avec la Ligue Internationale des Droits des
Femmes et l'Association Des Libres Penseurs de France (ADLPF), avec la
condamnation ferme et sans appel du rapport préparatoire de la
conférence dite de DURBAN II.(ce sont les seules organisations
nationales qui l'ont fait dans leurs communiqués respectifs
Notre devoir est de transformer cet essai de Front de Résistance
Laïque avec l'appui de la population.
La
commission parlementaire d'enquête sur le port de la burqa en France,
initié par le député communiste de Vénissieux André Gérin doit
permettre de faire connaitre à nos responsables politiques et à
l'ensemble de la population l'importance de ce trouble à l'Ordre Public.
Une
pétition pour l'interdiction de la Burqa, du Niqab, du Hidjab, et du
Voile islamique ostensible dans l'espace public doit être l'occasion et
le moyen d'obtenir ces lois de protection pour une société démocratique
et laïque.
En effet il faut
être clair et cohérent dans nos analyses et positions:
La
motion « Islam et Laïcité » votée à l'unanimité moins 1 abstention lors
du Congrès national de l'ADLPF cette année 2009 à Port-Leucate en mai
déclare que « notre devoir de
citoyen et, plus encore celui de nos institutions républicaines, sont
de faire respecter les valeurs laïques et républicaines par tous et par
toutes »
Et
la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) déclare en substance
que le droit et le devoir des Etats est de protéger la liberté d'autrui
et l'Ordre Public dans le cas de port ostensible du voile islamique
dans certains lieux et certaines circonstances de l'espace public,
assimilé à une pression religieuse liberticide, par une loi interdisant
ce port du voile islamique, reconnaissant à la France le caractère laïc
de son Ordre Public.
Hubert SAGE
Président
du Cercle Laicité et République Sociale.
Le sociologue Jean Bauberot hostile à une loi d'interdiction
« Le
sociologue et historien de la laïcité Jean Bauberot a expliqué mercredi
devant la mission parlementaire sur le voile intégral qu'une loi
d'interdiction serait inadaptée et inefficace pour contrer le
phénomène, provoquant une certaine indignation parmi les parlementaires.
Expliquant
en préambule que le port du voile intégral traduit souvent une
protestation à l'égard d'un monde considéré comme hostile, ou une
volonté d'affirmer sa différence, et/ou une vision "littéraliste" de la
pratique de l'islam, il a estimé qu'une loi d'interdiction serait vécue
comme un ostracisme par l'ensemble de la communauté musulmane, même si
elle est "très majoritairement" hostile au voile intégral.
Une
éventuelle loi, a-t-il insisté, serait la deuxième qui viserait l'islam
(après la loi sur le voile à l'école). "Entre le permis et l'interdit,
il y a le toléré", a ajouté Jean Bauberot suggérant qu'il est
préférable de réglementer plutôt que de légiférer, de "convaincre
plutôt que d'interdire".
Dans
la lutte contre le voile intégral, le CFCM (Conseil français du culte
musulman) est "votre interlocuteur principal" a-t-il dit.
Il
a proposé que la mission parlementaire se transforme en "commission de
réflexion sur les problèmes liés à la diversité de la société
française" au lieu de se focaliser sur le voile intégral.
Plusieurs
parlementaires lui ont sèchement reproché son "intellectualisme" et son
manque de connaissance du terrain. Ils n'ont pas apprécié non plus
qu'il les invite à se demander si un loi sur le voile intégral "serait
utile à la République au regard de l'Histoire".
La
mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral sur
le territoire national, présidée par le député du Rhône André Gerin
(PCF), doit rendre son rapport fin janvier 2010. »
Voile intégral: le sociologue Jean Bauberot hostile à une loi d'interdiction
– une dépêche AFP dans La Croix (21/10)
le commentaire de Johannès Robyn
président de l'Union des Athées
Cette approche, que je n'apprécie
guère, est cependant intéressante : elle soulève le problème du
piège dont je parle depuis des années. Et même récemment sur un
site "bright" je me suis fait traiter de toutes sortes de noms
d'oiseaux à ce sujet.
Mon attitude depuis longtemps,
déjà du temps de la question de l'interdiction du voile, a été
d'éviter de tomber dans le piège du discours religieux : nous
avons, dans nos pays "laïcisés", toujours permis le port
d'insignes religieux, il n'y avait donc aucune raison valable de
l'interdire maintenant. L'attitude la plus simple aurait donc
été de rappeler que l'on ne porte pas de couvre chef dans les
classes, ni dans les locaux administratifs, ni dans les
tribunaux etc.
Faire appliquer une règle générale
sans discrimination aurait eu plus de logique que d'interdire le
"voile" pour motif religieux, en ne visant qu'une religion
spécifique, et elle aurait aussi interdit par exemple aux sikhs
de venir en classe avec leur turban, ou n'importe quel
plaisantin coiffé d'un haut de forme, par exemple (d'ailleurs, y a-t-il une liste
officielle d'insignes "religieux" ?).
Les musulmans radicaux ne s'y sont
pas trompés, et la loi qui interdit le port "ostensible"
d'insignes religieux dans la "sphère publique" (à ne pas
confondre avec "espace public") est alors évidemment considérée
comme discriminatoire. Elle a été votée
spécifiquement pour interdire le voile dit "islamique"
(pourtant, notre "sainte vierge" est toujours représentée
voilée, et je ne pense pas qu'elle puisse être considérée comme
musulmane...)
Le piège, amorcé par le voile, et
ayant fonctionné (cette interdiction pour les motifs invoqués
est une "réussite" : les musulmans peuvent se plaindre d'être
"discriminés"), la suite logique est alors l'usage généralisé de
la burqa, en tous lieux, même les espaces publics.
A nouveau, l'erreur de porter le
problème sur le plan religieux est commise (il ne s'agit
d'ailleurs que d'une "tradition" en vigueur que dans certains
pays, et non pas dans tous les états musulmans - mais ça risque
de le devenir...).
Ici également, on aurait pu
invoquer que dans nos pays européens (entre autres...), on ne se
promène pas masqué dans les rues ou autres espaces publics,
depuis plusieurs centaines d'années, et aussi, depuis bien
longtemps, on n'oblige plus les femmes à porter des vêtements
spécifiques.
Mais, paraît-il, cela semblait
tellement évident qu'il n'y avait aucune loi écrite à ce sujet.
L'apparition des burqas aurait dû
immédiatement faire voter une loi de ce type, valable pour tout
le monde, et qui ne faisait qu'entériner une habitude
logique millénaire.
"Logique" parce personne ne
souhaite se retrouver en rue entouré d'individus masqués.
Il n'y a que les malfrats qui
éprouvent le besoin de se cacher le visage.
Il est remarquable que dans le
seul pays européen ayant la laïcité inscrite dans sa
constitution, on se soit évertué à porter sur le plan religieux
les problèmes du voile et de la burqa. L'Etat ne reconnaissant
aucun culte, ses lois et règlements devraient être faits sans
aucune discrimination religieuse. Or, les lois sur le voile, et
peut-être sur le port de la burqa, quelles qu'elles soient, seront
par définition des lois discriminatoires, qu'elles le
permettent ou interdisent l'expression publique d'une religion
spécifique.
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