Diffamation des religions ?
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Une
minorité de membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté
une résolution sur la diffamation des religions. Un concept combattu
par les pays occidentaux et une coalition de 180 ONG, qui y voient une
entrave à la liberté d’expression et la porte ouverte à tous les abus.
Protéger
les hommes contre les abus de l’État et non les religions. Le discours
des opposants a porté : la très controversée résolution sur la
diffamation des religions a été rejetée par la conférence de l'O.N.U.
sur le racisme à Genève, dite Durban II. Un essai qu'il faudra
transformer. __________________________________
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Il est bien dommage que le ridicule ne tue pas.
S'il y a un "droit de l'homme" imprescriptible,
c'est bien celui de dire du mal des religions, de les ridiculiser,
les désacraliser, de s'en moquer.
Pour les diffamer, cela s'avèrera difficile : point n'est
besoin de diffamation, il suffit de considérer leur histoire
et la manière dont elles se sont imposées.
En quoi le rappel de faits historique pourrait-il constituer
une diffamation ?
La diffamation ne concerne en principe que des individus, comment
pourrait-on protéger de la diffamation un système
politique autoritaire ou des croyances intolérantes et
totalitaires ?
Et va-t-on condamner tous les "ministres" de tous les
cultes, chacun professant une croyance fortement "diffamatoire"
vis à vis de toutes les autres ?
Et aussi tous les états qui les subventionnent, comme complices
?
Nous vivons une époque aberrante, et la protection particulière
de l'islam n'est pas étrangère à cette formidable
régression.
Depuis des années, L'Union des Athées a montré
du doigt ces incohérences :
- Au nom de quel droit devrait-on "respecter" toutes
les croyances ?
- Aucune croyance ne respecte l'individu incroyant, mais celui-ci
est traîné devant les tribunaux et éventuellement
condamné lorsqu'il manque de "respect" vis-à-vis
de croyances parmi les pires : les croyances religieuses.
Nos états modernes sont devenus des états de droit,
et ce droit doit être le même pour tous, sinon nous
retournons à la barbarie, et c'est à cette barbarie
que les religions totalitaires, islam en tête, veulent nous
faire retouner.
Et ces retours à la barbarie ne se font jamais sans heurts.
Pratiquer des discriminations juridiques ou sociales de quelque
type que ce soit est déjà une négation de
cet "état de droit".
Les pratiquer sur la base de croyances ou de non-croyances est
un retour à l'Etat Totalitaire, ce qu'hypocritement tout
le monde voudrait combattre, mais que beaucoup souhaitent au fond
d'eux-mêmes.
Il n'y a pas deux issues : lorsque les états de droit nient
le droit, ils se sabordent eux-mêmes.
Le chemin est tracé, et il ne va pas vers la lumière.
Johannès Robyn