DÉCLARATION DE GUERRE À L'ATHÉISME
   

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  L'Athéisme ne
  conduit pas
  nécessairement à
  la corruption des
  mSurs.

  P.BAYLE
  Pensées diverses

 

Le chef de la République Française vient de se permettre des amalgames douteux.

Comme Hitler avant lui, et d'autres aujourd'hui (cf. Ternisien du "Monde" ou le MRAP) il prend à son compte l'amalgame "race-religion" ("est juif celui qui va à la synagogue")

« L'antisémitisme et l'islamophobie seront condamnés avec la même sévérité, il n'y a pas de place dans la République pour des antisémites ou des islamophobes ». (Voir "Le Parisien" du 14.01.2009 et le numéro de "Riposte Laïque" 71bis))

Voici donc les critiques de la religion islamique, qualifiés déjà assez improprement "d'islamophobes", mises sur le même pied que les racistes antisémites.

Ces déviances du langage courant et ses banalisations abusives sont aussi dangereuses qu'incohérentes. Dans ce langage primitif, "sémite" = juif, et "islamophobe" = anti-arabe. Mais jusqu'à nouvel ordre, les "arabes" sont aussi des "sémites", non ?

Et identifier le refus de l'islam, désigné pour la circonstance sous le nom "d'islamophobie", au racisme, c'est d'abord passer sous silence que tous les "arabes" ne sont pas musulmans, et aussi ignorer sottement que la plus grande majorité des musulmans ne sont pas "arabes" – ce qui relève d'un manque de culture basique ou primaire évident.

Mais ensuite, et plus grave, c'est identifier le refus d'une croyance, ou la critique, voire la simple dérision ou moquerie, au racisme le plus primaire. Il ne s'agirait là que de mots courants utilisés par un politicien ?

Je le voudrais bien mais quand on sait que ce même politicien a aussi affirmé : « Critiquer un homme parce qu'il est juif c'est la même chose que montrer les conséquences nuisibles à tous d'une religion », on peut en douter.

Il est déjà clairement affirmé que la critique tous azimuts d'une croyance est du racisme, les deux étant assimilés. Le terme "juif" utilisé ici désignerait donc bien un adepte de la religion yahviste.

Critiquer (ou seulement se moquer, qui est une critique possible des croyances) c'est la même chose que montrer les conséquences nuisibles à tous d'une religion.

En quoi consiste la plus grande partie du "discours athée" ?

À mettre en évidence le plus largement possible les conséquences nuisibles des religions, et parfois "d'une" si cela se trouve. Mais si l'on revient au sens primitif de l'amalgame et au langage dit "courant", critiquer un homme parce qu'il est juif est du racisme pur et simple, et ce serait la "même chose" que de "montrer les conséquences nuisibles à tous d'une religion".

En d'autres termes, l'athée est nécessairement un raciste, et peut donc être condamné comme tel lorsqu'il s'exprime.

"Croire rend con" ( j'ai bien dit "rend"...), et on peut s'en apercevoir facilement ici, au "plus haut niveau". La conclusion des élucubrations présidentielles est bien que montrer les conséquences nuisibles à tous d'une religion serait punissable au même titre que le racisme de base le plus simple.

Doit-on en conclure que le Président admet qu'une religion a des conséquences nuisibles, mais qu'il est interdit de le montrer, surtout à tous ?

Johannes Robyn.

 



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